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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 00:42

Sortons de la jungle pour descendre au Sud, direction Ho Chi Minh Ville, anciennement Saïgon. D'ailleurs, ses habitants l'appellent toujours Saïgon (enfin, avec des accents bizarres en plus...).

 

Ayant été longtemps divisé, les différences entre le Vietnam du Nord et du Sud sont assez visibles. Différence d'accent (bon, d'accord, celle la, on ne l'a pas trop vue), petite rivalité entre les habitants, et surtout dans le mode de vie : les Nord Vietnamiens ont un passé communiste, donc plutôt paysans et industriel, alors que les Sud Vietnamiens ayant un passé capitaliste, ils sont plutôt entrepreneurs et commerçants. 

 

En descendant à Saïgon, on a retrouvé Doris, la colloc franco-vietnamienne de Sébastien. Les 3 jours à Saïgon ont donc été occupé à partager un peu de la vie d'une famille vietnamienne, goûtant la vraie cuisine, mangeant à 4 personnes pour 2 € (boissons comprises, bien entendu), dorant sur les plages sans touristes, mais pleines de vietnamiens, jouant au foot/volley avec les locaux, et apprenant à jouer aux échecs chinois (qui sont aussi très populaires au Vietnam - les échecs, pas les Chinois...).

 

Doris et moi sur la plage.

 

Pour Seb et moi, ce jeu est devenu un passe-temps très agréable. Les parties endiablées se sont enchaînées à chaque voyage, chaque attente, chaque temps mort. En fait, le jeu est très proche des échecs que nous connaissons : le principe est le même, il faut prendre le roi (qu'on a rebaptisé général pour l'occasion). Il y a des pions, des tours, des cavaliers, rajoutez juste des gardes du corps, des éléphants, des canons qui ne peuvent attaquer qu'en passant au dessus d'une autre pièce, une rivière au milieu du plateau, et un palais de chaque côté, et vous obtenez un jeu très technique et passionnant.

Les locaux, d'abord très surpris de nous voir jouer à ce jeu, ont voulu jouer contre nous. Après nous avoir complimenté sur notre manière de jouer, ils nous ont quand même mis une bonne raclée... Peut mieux faire, donc.

 

Les noirs font mat en 4 coups....

Une fois finis les 3 jours à Saïgon, on a laissé Doris et sa famille, et on est repartis vers le Nord, direction : le parc national de Sapa.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 00:41

Le lac et l'île de la veuve

Après un rapide passage à Hanoï, direction Sapa, au Nord. 

 

Accompagnés de notre chauffeur (qui nous sert également d'interprète), nous parcourons la campagne, puis les montagnes, jusqu'à arriver au parc national de Ba Be. Puisque vous parlez couramment vietnamien, vous aurez tout de suite compris que Ba Be signifie Trois Vallées.

 

Ba Be est en fait un lac entouré par des montagnes abruptes, elles-même recouvertes par une jungle plutôt dense. Les Trois Vallées (qui sont un peu en forme de branchement électrique en étoile...) sont complètement sous l'eau, et seules surnagent quelques petites îles rocailleuses, dont l'île de la veuve.

 

La légende locale raconte qu'autrefois, les trois vallées étaient cultivées, et que seul un petit ruisseau coulait paisible au fond de la vallée. Les villageois de cette contrée ramenèrent un jour un buffle bien gras au village. Tradition oblige, le soir venu, ils s'en mirent plein la panse et ripaillèrent joyeusement. 

Arriva alors un dieu déguisé en mendiant. Les villageois, égoïstes, rejetèrent le mendiant, lui disant d'aller voir chez les Grecs si ils y étaient. C'est alors qu'intervient la vieille veuve qui n'avait pas été conviée au festin. Malgré sa maigre pitance, elle invita le dieu mendiant à venir partager son repas. Celui-ci révéla alors sa véritable identité, et lui offrit des graines de riz magique à planter autour de sa maison.

La nuit venue, il fit s'abattre un déluge sur le village, qui fut entièrement inondé, à l'exception de la maison de la veuve, protégée par le riz magique. C'est ce qui a donné l'île de la veuve.

Les rizières au bord du lac

L'avantage de Ba Be, c'est que ce n'est pas du tout un lieu touristique. Nous avons logé chez l'habitant, dans une grande maison sur pilotis, on nous a fait goûter "l'eau de Ba Be" (en fait de l'alcool de riz), fait des concours de bras de fer avec les vietnamiens... Le tout dans un tout petit village, ou nous n'avons vu que deux autres touristes.

L'ethnie qui vit là-bas sont les Thaï, mais pas les mêmes Thaï que ceux qui vivent en Thaïlande, ni même les mêmes Taï que ceux qui vivent ailleurs au Vietnam. Toute la différence est dans l'accent tonique - et le vietnamien en compte beaucoup...

 

La jungle

Et aussi 2 jours de randonnée dans la jungle et les rizières, accompagnés d'un guide en tongues et en casque de chantier (on n'a jamais compris pourquoi), un petit tour en bateau sur le lac, une petite baignade. Un vrai bonheur d'être au milieu de tout ce vert, surtout en venant d'Abu Dhabi.

 

Et une petite rencontre avec la faune locale également... Sympathique.

La faune locale en question

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 00:37

Reprenons donc le fil de l'histoire là où on l'avait laissé...

A peine 24 heures après avoir décollé d'Egypte, j'atterris au Vietnam, où je retrouve Sébastien, un ami de l'INSA.

Première étape, Hanoï.

Détail intéressant : les fils électriques...

Hanoï nous a directement plongé dans l'ambiance "Vietnam". La vieille ville est un bazar sans nom : voitures, scooters (on compte plus de 2 millions de deux-roues pour 11 millions d'habitants), piétons, vendeurs ambulants, échoppes cohabitent joyeusement. Les échoppes débordent sur la rue et rendent le trottoir complètement impraticable, poussant ainsi les piétons sur le bord de la rue, poussant à leur tour les scooters au milieu de la rue... rendant la vie impossible aux voiture, qui klaxonnent allègrement pour tenter d'avancer...

Un joyeux bazar, pourtant relativement paisible. Les gens circulent lentement, font attention à ce qu'il se passe autour d'eux, adaptent leurs courses pour laisser tout le monde circuler... Après quelques frayeurs, et une fois habitué, on se sent finalement très à l'aise dans cette cohue.

 

Ca résume bien le centre de Hanoï

Hanoï, capitale du Vietnam, est le paradis des bonnes affaires. Des centaines de petits artisans vendent des produits de plus ou moins bonne qualité pour trois fois rien. Vêtements, jeux, fruits (on a particulièrement aimé les ramboutans et les mangoustans), on peut acheter quasiment tout pour quelques dizaines de milliers de dongs. Oui, ça peut impressionner : nous étions mutli-millionnaires en dongs vietnamiens : il faut 30 000 dongs pour faire 1 €.

Pour le reste, Hanoï est un mélange intéressant d'une culture ancienne bouddhiste, et d'une culture moins ancienne communiste. On voit ça et là des grandes statues lyriques à la gloire du travailleur, et des immenses bâtiments de béton gris dans le plus pur style soviétique. Point d'orgue de cette influence, le mausolée d'Ho Chi Minh, père de la nation, où l'on peut admirer encore aujourd'hui la dépouille du grand homme (1,65m au moins) dans un cercueil de verre. Les blagues sur ce petit vieux rabougri sont fortement déconseillées...

 

Faucille, marteau, drapeau rouge, militaires au garde-à-vous, tribunes pour les défilés militaires : pas de doute, le Vietnam est bien communiste !

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 19:49

Louxor-Karnak.jpgAprès les pyramides, la visite du vieux Caire (c'est à dire Le Caire moins vieux que les pyramides, mais plus vieux que les vieux immeubles qui constituent le centre du Caire), et le musée égyptien, je suis descendu par le train un peu plus au Sud le long du Nil pour arriver à Louxor (anciennement Thèbes, capitale des Haute et Basse Egypte).


Le voyage en train m'a permis de découvrir deux choses :

  • L'Egypte est vraiment un pays entièrement constitué de désert avec le Nil au milieu. D'avion, c'est complètement fou, on voit vraiment le Nil et une large bande verte qui serpente au milieu du désert. Du coup, on n'est jamais loin du Nil, et tous les axes de communication longent le Nil et ses canaux d'irrigation.
  • Et il est possible de conduire mal un train. On dit que les Egyptiens conduisent mal ; c'est vrai, peu importe le moyen de transport...

 

louxor.jpgLouxor est une ville fabuleuse, encore plus sans les touristes. La ville est célèbre pour ses deux temples, celui de Karnak et celui de Louxor, reliés entre eux par une allée bordée de sphynx sur une longueur de 2,5 km, quand même. A raison d'un sphynx tous les 3 mètres, avec des sphynx des deux côtés de la route, calculez le nombre de pattes (sachant que 5 sphynx sont unijambistes, et que 2 sont boiteux).

 

Les temples sont grandioses, magnifiques, extraordinaires... et c'est complètement fou de réaliser qu'ils ont été construits il y a plus de 4000 ans. Richement sculptés, aux proportions démesurées, les deux temples, qui ont été bien remis en état, et le sont un peu plus chaque jour, m'ont occupé une journée entière... et c'était encore trop court. Encore plus que les pyramides, c'est surement ce que j'ai préféré de mon voyage en Egypte.

 

A quelques pas de Louxor se trouve la vallée des rois (en photo à droite). Pour éviter à leurs tombeaux de se faire copieusement piller après leur mort, certains pharaons ont décidé de se faire enterrer dans une toute petite vallée, perdue au milieu des montagnes, dans des tombeaux souterrains, enterrés, piégés, et cachés. 

 

louxor-vallee-des-rois.jpgBon, pas de chance, ils n'ont pas été très futés, ils se sont tous fait enterrer dans la même vallée à quelques dizaines de mètres les uns des autres, faisant de la vallée un vrai gruyère, et attirant irrémédiablement les pilleurs.

Fort heureusement, certaines tombes ont échappé aux pilleurs de l'antiquité. Parmi elles, la tombe de Toutânkhamon, découverte en 1922, et qui, malgré le fait qu'il n'ait pas été un grand pharaon (il est mort à 19 ans) nous a livré des trésors à couper le souffle. Et qui sait, peut-être en reste-t-il une ou deux encore bien enterrées ?

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 00:39

Bon, cet article a été un peu long à sortir ; c'était principalement du au temps qu'il m'a fallu pour faire le petit montage vidéo que voici...

Voila, ça donne un petit aperçu de ce que j'ai pu voir et visiter lors de mon court séjour en Egypte !

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 12:20

Petronas-Tower.jpgEn revenant d'Indonésie, une petite escale m'a permis d'avoir un aperçu de la Malaisie. Seulement un aperçu, parce que la Malaisie c'est vraiment grand, et qu'en 24 heures, j'ai à peine eu le temps de visiter les sites touristiques de Kuala Lumpur.

 

Ca m'a quand même permis d'aller visiter les Petronas Towers (en photo), qui furent les tours les plus hautes du monde de 1998 à 2004, avant d'être dépassées par la Taipei 101 à Taïwan, puis par la Burj Khalifa de Dubai. Ces deux tours, qui contiennent plus d'un million de m² d'espace habitable (quand même) ont été construites par le géant pétrolier de Malaisie Petronas (d'où le nom), ce qui nous prouve, s'il en était besoin, que les entreprises pétrolières vivent plutôt confortablement.

 

Le centre ville de Kuala Lumpur est sinon très similaire à ce que j'avais pu voir de Shanghai : des grandes rues piétonnes éclairées par les énormes écrans publicitaires, et parsemées d'immenses centres commerciaux, avec quelques mosquées en plus (la Malaisie est également un pays musulman).

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 08:25

Gili-beach.jpgPour en finir avec l'Indonésie (il faut suivre un peu, je vous l'accorde...), je vais vous raconter mes 3 derniers jours indonésiens. 


Imaginez 3 petites îles de sable blanc, avec des palmiers dessus.

Imaginez une plage immense de sable fin, tout aussi blanc. Imaginez des coraux et des petits poissons multicolores à quelques mètres du rivage. Imaginez des tortues de mer qui viennent nager en dessous de vous entre les îles.

 

Ensuite, imaginez que pour plus de calme, tous les véhicules à moteurs soient bannis de l'île, et que les gens se déplacent du coup en calèche et en vélo, et qu'il faille une demi-heure pour faire le tour de la plus grande île.

 

Gili-plage.jpg

Imaginez que, le soir, vous alliez manger au restaurant sur la plage, seulement éclairée de la lune et de quelques chandelles. Que, pour manger, vous n'ayiez qu'à choisir votre poisson pêché le jour même, et qu'on se charge de vous le faire griller au barbecue.

 

Imaginez enfin, qu'après une journée passée à plonger et à lézarder sur la plage, vous alliez vous coucher dans un bungalow sur pilotis entièrement construit en bambous, en attendant que le soleil et le chant des oiseaux vous réveille le lendemain matin. 

 

Gili-Bungalow.jpg

Si vous arrivez à imaginer ça, alors vous devriez avoir une petite idée de mes 3 derniers jours en Indonésie, sur les Gili Islands... Mais bien sûr, c'est mieux en vrai...

 

Gili-reve.jpg

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 18:26

varan-de-komodo.jpgUn vol dans un petit avion m'emmène jusqu'à l'île de Florès, dans un aéroport international, dont le seul équipement est une échelle à roulette pour descendre de l'avion. L'aéroport est tellement grand qu'il n'y a même pas un guichet pour acheter le vol retour...


A 500 mètres de là, Luabanbaju est un petit port de pêche coincé entre la jungle et la mer. Peu développé, assez pauvre, la seule raison qu'on les touristes d'y venir est qu'il s'agit du point de départ pour le Parc National de Komodo, seul lieu au monde où vivent les varans du même nom (vous comprenez alors facilement la raison qui m'a poussé à aller explorer ces contrées reculées).

 

Les varans, ou dragons de Komodo sont des énormes lézards. Enormes, cela signifie que les adultes font de 2 à 3 mètres de long, et pèsent 70kg en moyenne (le plus gros spécimen connu, détenu en captivité, pesait 166 kg). Ca fait déjà du bon lézard...

 

varan-repas.jpg

Ces charmantes bestioles sont carnivores, et peuvent manger jusqu'à 80% de leur poids en un seul repas. Les factures de leurs courses à Carrefour étant de ce fait très élevées, les varans qui touchent le RSA se serrent la ceinture et peuvent se contenter d'une dizaine de repas par an.

 

Bien que ce ne soient pas de grands chasseurs (ils dépassent difficilement les 20km/h en vitesse de pointe, pas de quoi effrayer Usain Bolt), les varans de Komodo disposent d'une arme bien plus redoutable : l'absence de brosse-à-dent.

En effet, des générations enitères de varans ne s'étant jamais brossé les dents, les morsures de varans sont chargées de bactéries diverses et variées. Une fois mordue, les victimes (principalement des buffles, comme sur la photo, et des cerfs du Timor) voient la plaie s'infecter, jusqu'à en mourir une à deux semaines plus tard. Pendant tout ce temps, les varans traquent la bête, jusqu'à ce que, trop faible, ils lui sautent dessus pour la dévorer joyeusement (oui, la nature est cruelle).

dragon-de-komodo.jpg

Ils se nourrissent aussi de singes, de crabes, de souris... et de bébés varans. Ce qui explique que les bébés varans grimpent dans les arbres juste après leur naissance, pour éviter de se faire dévorer par leurs aînés, se nourrissent d'insectes et d'oiseaux, et en redescendent vers l'âge de 2 ans, lorsqu'ils sont trop gros pour se faire manger. Et trop gros pour remonter dans les arbres. A défaut d'être cruelle, la nature est bien faite...

 

D'après notre guide, un local armé d'un bâton fourchu "au cas où", les varans de Komodo ne s'attaquent généralement pas à l'homme. On dénombre toutefois quelques rares cas mortels d'attaques de varans sur l'homme, le dernier datant de 2007. 

 

A un moment presque disparus, on compte aujourd'hui un peu plus de 3000 dragons, pour la plupart dans les 4 petites îles inhabitées du parc de Komodo. Cependant, et c'est un signe encourageant, des varans de Komodo commencent à être observés dans certaines régions côtières de l'île de Florès, et occasionnellement sur d'autres petites îles.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 16:21

temple statueSur le papier, les Balinais sont hindous.

 

En effet, ils croient en Vishnou, Shiva et Brahma, et ils ont un système de castes.

Ce système de castes est omniprésent dans la société balinaise, au point de structurer le langage tout entier. Le dialecte Balinais comporte 5 niveaux différents de langage : un pour parler aux gens des castes inférieures, un pour parler aux castes supérieures, un pour parler lorsqu'on ne connaît pas encore la caste de son interlocuteur, un pour parler des étrangers, et un pour s'adresser à la caste la plus haute. Ces différents niveaux de langage entraînent de tels changements dans la langue que les 5 niveaux sont pratiquement des langues différentes.

temple offrande

Et hélas, vous vous en doutez, la mentalité des castes est à l'origine de nombreuses discriminations, aujourd'hui encore difficiles à dépasser.

 

En revanche, au delà de ces principes, les Balinais sont très largement animistes. Ils croient en effet que les objets comme les éléments naturels sont incarnés par des esprits, dont il convient de s'attirer les faveurs en faisant des offrandes quotidiennes. 

Tous les jours, les Balinais (enfin, surtout les Balinaises) offrent quelques fleurs, de l'encens, quelques fruits, et parfois des biscuits aux dieux, aux esprits et aux démons (qui, malgré le fait qu'ils soient mauvais, ne sont quand même pas des flèches : tu leur mets un bout de pastèque, et ils battent en retraite). 

Les offrandes sont omniprésentes : on fait des offrandes devant sa parcelle de rizière pour éviter les mauvaises récoltes, devant la porte d'entrée, devant sa chambre, dans sa voiture, aux carrefours pour éviter les accidents (dans l'esprit des Balinais, ça marche beaucoup mieux qu'un feu ou un stop).

Et toute la société fonctionne sur ce principe : si quelque chose se passe mal, c'est que l'on n'a pas fait assez d'offrandes aux esprits. 

 

temple de la mer

Cela donne lieu à quelques rituels surprenants : lors d'un enterrement, il convient de ballader le corps du défunt en voiture, en suivant assez rapidement un parcours très compliqué, pour perdre les mauvais esprits avant d'emmener le corps au lieu de sa crémation, tandis que dans la voiture de tête, des musiciens jouent des percussions pour leur faire peur (et en effet, la musique a de quoi effrayer même les esprits les plus résistants).

Une fois les mauvais esprits semés, on peut tranquillement brûler le corps, de manière à libérer son âme pour repartir dans le cycle des réincarnations, sans oublier de refaire des offrandes, pour les dieux cette fois-ci (il ne faudrait quand même pas se retrouver dans un corps de cafard).

 

temple falaise

Les temples, présents dans chaque coin de rue, dans chaque jardin, sont généralement de simples lieux pour faire des offrandes, parfois décorés de statues complètement déjantées. Les temples dédiés aux volcans, ou à l'esprit de la mer, sont plus important que les autres, et sont placés dans des lieux de toute bôôôté. Et chaque temple a ses superstitions, toutes plus originales les unes que les autres.

 

Sur ce, je vous laisse, je m'en vais faire préparer mes offrandes aux esprits d'EDF, de ma banque, plus quelques autres...

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 13:20

bali plageBali est une île volcanique plutôt petite. 130 km de large sur 85 km de haut, et pas moins de 3 volcans partagent l'île avec ses 3 millions d'habitants.

 

Cette géographie un peu particulière a entraîné un climat très varié, malgré la faible étendue des terres.

 

Près des côtes, le temps est absolument parfait. Pendant la saison sèche (en ce moment), il fait beau tous les jours, pas encore trop chaud, et la mer est à une température tout à fait acceptable ; 25°C environ -presque froid par rapport aux Emirats...

 

les preuves

Tous les grands hôtels sont quasiment sur la plage, ce qui m'a permis de développer mes compétences dans un domaine que j'affectionne tout particulièrement, l'infiltration dans les piscines de luxes (rappelez-vous...).

Le jeu consiste à se faire passer pour un client de l'hôtel, pour pouvoir se baigner dans les magnifiques piscines à débordement avec vue sur la mer, bar dans la piscine... Pour cela, il faut arriver léger, déjà en maillot de bain, avec une serviette qui fait un peu "hôtel" (éviter la serviette avec un drapeau de l'Australie, ou la serviette Ikéa, par exemple), avoir l'air sûr de soi, et faire touriste (un appareil photo en bandoulière, des tongues, des lunettes de soleil - parler anglais avec un fort accent anglais est un avantage certain).

Sans vouloir me vanter, je commence à devenir assez bon (comme vous pouvez le constater sur la photo)...

 

jatiluwih

Bali est également un paradis pour les surfeurs (enfin, les bons surfeurs). On en voit quasiment sur chaque vague. Inconvénient du développement touristique de l'île, les zones côtières commencent à être très touristiques, donc chargées en gros anglais et en vendeurs peu scrupuleux.

 

A l'intérieur des terres, on change de pays. Il pleut très régulièrement, les villages sont plus petits, les touristes s'aventurent moins, et les habitants cultivent les rizières en terrasse qui grimpent sur les flancs des volcans. 

Les paysages sont grandioses, les couleurs vives (surtout le vert), et la végétation luxuriante. Les villages semblent engoncés dans la jungle aux arbres immenses, bref, c'est fabuleux.

Les rizières de Jalituwi (en photo) ont même été récemment classées patrimoine mondial de l'Unesco.

 

riziere bali

Pour se déplacer, on avait loué une petite moto. En effet, malgré la petite taille de l'île, le mauvais état des routes et les embouteillages rendent les déplacements extrêmement lents : il ne faut pas moins de 3 heures pour aller du Sud au centre de l'île, pour une moyenne impressionnante de 30km/h environ.

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